Est-ce que le voyage rend heureux ?
Organiser un petit voyage ou un long périple peut-il devenir une charge mentale?
Les opinions divergent… selon que l’on considère que voyager reste un privilège et non pas un droit. Etre accueilli par les communautés du monde entier n’est pas un acquis, c’est une opportunité, à condition de rechercher les activités touristiques adaptées aux contextes sociétaux, géographiques, culturels et opérationnels. Voyages So-Leader donne la possibilité à tout voyageur de reverser 10% de son voyage à l’une des 60 associations que nous soutenons pro-bono, mais aussi de contribuer au bien-être des populations, de profiter de l’expertise et du tissu relationnel des agences de voyages locales, qui s’engagent à nos cotes dans cette voie pour que cette valeur partagée reste la seule réponse efficace aux impacts environnementaux, sociaux, culturels et économiques fâcheux du surtourisme.
Autrefois réservé à une élite, voyager apporte des avantages économiques à travers le monde. Les destinations touristiques sont malheureusement encore classées selon un critère quantitatif, faisant référence aux volumes, aux marges, aux bénéfices ; “the sky is the limit”. Jusqu’à quand ? On force les destinations à prospérer, transformant les voyages et le tourisme en une industrie mondiale d'un billion de dollars qui transporte et accueille les millions de visiteurs au-delà des frontières pour découvrir ou profiter des inestimables attractions culturelles et naturelles de la planète. Feint-on d'ignorer la menace qui pèse sur les destinations incapables de gérer une offre touristique responsable ?
Préserver le bénéfice des populations locales à travers un développement économique inclusif, protéger la biodiversité et les trésors du patrimoine mondial impliquent de réorienter les ressources vers des objectifs appropriés. Les voyageurs, conscients de l'impact du tourisme intègrent cette valeur pour choisir la destination éco-responsable cadre de leurs prochaines vacances. Des initiatives vertes doivent attirer les voyageurs éco-conscients à la recherche de destination éco-responsable, valorisant et promouvant cette forme de tourisme,
Un voyage durable ne se limite pas à choisir tel hôtel dans telle destination. S’engager à soutenir des destinations plus durables et de veiller à ce que notre argent revienne aux locaux permet de faire des choix qui ont un impact positif.
Alors, quelle est la solution ? Devrions-nous tous arrêter de voyager pour de bon ? Certainement pas ! Les restrictions lors de la pandémie ont démontré l’importance des voyages, leurs points positifs réels que les infrastructures de transport, les emplois, les investissements, la préservation des cultures, etc.
Dorénavant, chacun, qu’il soit étiqueté comme touriste lambda ou qu’il se considère comme un voyageur responsable, doit réaliser l’impact de son passage sur les lieux qu’il visite. Notre conseil est primordial pour s’y retrouver entre les multitudes de labels, post d’instagrammeurs et présentations déclaratives sans le moindre chiffre ou élément pour les étayer. Alors l’intermédiation d’un agent de voyage local impliqué durable est indispensable. Séparant le bon grain de l’ivraie, il vous facilite la tâche en construisant des itinéraires, des voyages, des lieux de séjour, des activités qui tiennent compte de l'impact environnemental et social.
Le sociologue Jean-Claude Kauffmann parle de charge mentale. . «La préparation des voyages peut représenter une charge mentale considérable car il faut prévoir de multiples scénarios possibles. Cette charge peut devenir explosive quand s'entrechoquent des univers très différents, comme le travail et la famille, on veut penser à tout en même temps et l'on finit par être incapable de se concentrer», et de citer cet exemple «C'est moi qui avais lu tout le guide, avais trouvé les hébergements. Sur place, c'est encore moi qui m'occupais de planifier les excursions, trouver les restaurants, négocier les prix. Je n'étais pas en vacances, j'étais un guide de voyage. J'ai fini par craquer», lâche-t-elle. L'aventure était devenue charge mentale »