Slow Food, Slow Politics, Slow Tourism
Etre disponible au monde, l’admirer pour le vivre intensément, s'y emplir sans le vider.
Un bref moment de détente culturelle à Milan avant des rendez-vous professionnels : on en profite pour visiter le Duomo et gravir ses 160 marches pour une promenade au pas de charge sur ses terrasses glissantes du fait d’une pluie battante et glaçante. S’y ajoute le contexte d’une actualité politique internationale qui tressaute au rythme de chacun des coups de théâtre diplomatiques, économiques et commerciaux quotidiens que nous inflige dorénavant Donald Trump. Il n’en fallait pas plus pour s’imposer de reprendre notre souffle, chercher à ralentir et opter pour le slow !
Slow Food et Slow Travel : même combat … Prenons quelques exemples :
C’est en Italie, en 1986, en réaction à l’ouverture du premier McDonald’s à Rome, qu’est né le slow food… Depuis des siècles, parce qu’on répète aux quatre coins du monde, « à Rome, fais comme les Romains », la moindre des choses pour la Ville Eternelle était quand même de donner le bon exemple. Au-delà des considérations diététiques et mondialistes, la rencontre avec la gastronomie locale reste le pilier d’un voyage immersif. Qui plus est, après avoir englouti un de ces burger- minute, on reste sur sa faim, et on a surtout envie d’un autre, comme si on n’arrivait jamais à satiété. Sortir de sa zone de confort, chercher et trouver un bon restau, découvrir et apprécier une spécialité locale prend certes plus de temps, mais outre qu’on en ressort assouvi et heureux, ce moment s’est également enrichi des conseils, recommandations du serveur ou des voisins de table… rassasié dans tous les sens du terme !
Et quel rapport avec la politique ?
Eh bien parlons-en ! Nous sommes face à un ex-nouveau Président américain – par ailleurs accro décomplexé aux burgers - qui, jour après jour, signe des décrets, menace, invective, recule et change d’avis, chaque volte-face s’accompagnant d’une communication hors-sol. Si ce chamboule-tout tétanise et sidère, il parvient tout de même à en enthousiasmer certains ! Parce que comme le hamburger, cette boulimie d’annonces va finir par lasser, devenir indigeste et faire réagir, et probablement pas comme il le souhaitait. Une vision démocratique de la politique et de l’économie c’est un peu comme du slow-food : cela impose de réfléchir, projeter, écouter, s’informer, revoir sa copie et faire des compromis… Bref ça fait moins la une, mais en général, les décisions validées par l’ensemble des parties amènent des positions pérennes et autrement plus solides.
Raison de plus pour se rallier au bon sens du slow-tourism ? Consacrer un peu de temps à préparer son circuit ou son séjour, choisir les dates en fonction de ses propres centres d’intérêt et pas seulement au regard des conditions météo ou du rapport qualité-quantité-prix, multiplier les sources d’informations, les mesurer puis les comparer pour mieux se renseigner. Pour autant, les principaux sites, monuments, attractions ne doivent pas être écartés sur l’autel de la lutte contre le surtourisme mais rien n’oblige à s’en tenir exclusivement à ces derniers. Comme pour tout repas équilibré et nourrissant qui impose de savoir alterner ou remplacer pour bien profiter, il faut composer entre des queues interminables et le bonheur de s’éloigner des sentiers battus et accepter aussi de se perdre.
Cocher toutes les cases
Pour qui est capable de s’affranchir des diktats et de la course aux images des Instagrammer, ne pas bloquer l’écran de son smartphone sur le mode selfie, et se donner aussi le temps de regarder, se perdre, se balader le nez en l’air, le Slow tourism est à sa portée, quelles que soient la destination et la durée du séjour : le but est de profiter ! Personne n’oblige à « cocher toutes les cases », mais en trouvant les bonnes, celles qui laisseront les meilleurs souvenirs. Et une réelle satisfaction.
Une satisfaction d’autant plus grande que Voyages So-Leader propose son assistance pour tout ou partie de la conception, de l’organisation et de la réservation du voyage, favoriser cette touche supplémentaire d’immersion qui qui valorise le patrimoine et profite à l’économie locale. Anticiper les nouveaux besoins des voyageurs est parfaitement compatible avec le besoin de contribuer à la cause que chacun souhaite soutenir et contribuer à financer, sans coûter plus cher.
Voyage So-Leader c’est un groupement de professionnels locaux, experts du voyage, en France et dans le monde entier, reliés entre eux et directement accessibles grâce à notre plateforme, d’abord pour organiser le circuit ou le séjour, puis pour assister et s’assurer que tout va bien pendant celui-ci.